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Mobilisation locale contre les VBG et prise en charge des victimes: L’ONG FND renforce les OPJ et points focaux des commissariats

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L’ONG Famille-Nutrition-Développement (FND) a organisé, ce vendredi 25 avril 2025 à la mairie d’Abomey-Calavi, un atelier de formation des Officiers de police judiciaire (OPJ) et points focaux VBG -Violences basées sur le genre- des commissariats de police des communes d’Abomey-Calavi, Zè et Sô-Ava sur l’accompagnement des victimes et la gestion des cas de VBG.

Les Officiers de police judiciaire (OPJ) et points focaux VBG des commissariats de police des communes d’Abomey-Calavi, Zè et Sô-Ava au Bénin sont davantage outillés sur la gestion des cas de VBG et sur l’accompagnement des victimes et survivants-es. Ils ont pu actualiser leurs connaissances et harmoniser les pratiques en la matière à la faveur d’un atelier de formation organisé à la leur profit par l’Ong Famille-Nutrition-Développement (FND) le vendredi 25 avril 2025 dans la salle de conférence de la mairie d’Abomey-Calavi. C’est dans le cadre du projet « Renforcement de la réponse aux violences basées sur le genre dans le département de l’Atlantique : Prise en charge holistique et mobilisation des acteurs locaux », soutenu par EngenderHealth et l’Ambassade des Pays-Bas. « Dans ce projet, nous avons trois objectifs principaux à savoir la formation, la redynamisation et mobilisation sociale et l’accompagnement médical, psychologique et judicaire pour les survivantes de VBG », a indiqué le chargé de projet, Bansouomou Rodrigue Mounana. 

La présidente de FND, Héléna Capo-Chichi Choubadé justifie que « face à la persistance du fléau et à ses conséquences désastreuses sur les victimes, il devient urgent d’outiller -chaque type d’acteurs, ndlr- pour y faire face de manière plus efficace et plus humaine ». Elle relève que les points focaux VBG des commissariats sont « les premières personnes de contact, les premiers visages que rencontrent les victimes ». « Votre regard, vos mots, votre posture peuvent donc tout changer dans le parcours de reconstruction d’une vie brisée », souligne Héléna Capo-Chichi Choubadé. « Il faut reconnaitre que parlant de VBG à Calavi, nous enregistrons beaucoup de cas. Quand les gens sont victimes de VBG, la plupart du temps, c’est au commissariat qu’ils viennent en premier lieu. Quand les Guichets uniques de protection sociale reçoivent des cas, ils nous appellent la plupart du temps et nous agissons », atteste l’OPJ Janvier Houndété, point focal VBG au commissariat central d’Abomey-Calavi.  

Pour l’atelier, il était alors question d’après la présidente de FND, de « consolider un maillon vital de la chaine de protection avec la ferme conviction qu’aucune victime ne doit désormais être laisser seule face à sa douleur ». L’occasion a permis de renforcer la compréhension de ces acteurs réunis sur les VBG pour une réponse adaptée. Plusieurs communications ont marqué la séance notamment sur les thèmes « Identifier, protéger, agir : reconnaître les violences basées sur le genre pour une réponse immédiate et efficace des OPJ » et « Gérer les cas de VBG avec professionnalisme : outils et pratiques pour les OPJ ». La séance a permis aux acteurs de faire un point, selon le représentant de la mairie d’Abomey-Calavi, Blaise Soglo. « C’est une séance d’harmonisation pour mieux se fixer sur les perspectives », a-t-il confié. Il a témoigné de ce que l’Ong FND est une « référence en matière de travail sur les volets sociaux et fondamentalement dans la lutte contre les VBG ». Blaise Soglo a souhaité une continuité des actions dans une synergie pour, a-t-il dit, contrer les nuisances liées aux VBG. « Nous sommes pleinement confiants qu’à l’issue de cet atelier, les actions de prise en charge vont davantage s’améliorer dans nos communes et particulièrement dans le département de l’atlantique », dira Hermine Bokossa au nom du partenaire EngenderHealth. 

L’atelier a abouti à un mécanisme de coordination et de suivi des actions entre ces OPJ et FND. « Dans cette lutte, tout le monde est appelé à mettre la main à la pâte parce que cela n’arrive pas qu’aux autres. Pendant qu’on voit un cas à côté de soit et qu’on ne signale pas, on peut être aussi victime un jour et cela va rester dans l’indifférence. Donc on doit tout faire pour que tout cas de violence soit signalé afin que nous tendions vers un monde sans violence. C’est notre souhait le plus absolu.», a lancé l’OPJ Janvier Houndété.

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